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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 21:20

Décembre est déjà bien entamé et les premières gelées commencent à se pointer en Bretagne. Et lorsque les premières gelées arrivent, la surface des eaux douces se cristallise.

Mais je ne suis point ici pour vous parler des poissons glacés, de patinage ou même de gens qui s'amusent à lancer des cailloux dans la glace, non non. Aujourd'hui je suis là pour vous parler de la vie qu'il pourrait exister dans les eaux empruntes de mystère et de magie que sont les océans.

Composée de six sets, la mini série « Royaume des Mers » est sortie en 2010 à l'intérieur de la gamme « Princesses ». Le principe est simple : collectionner les six boites pour composer la calèche des hippocampes.

Et pour commencer cette petite série, j'ai décidé de vous parler de la boite qui me semble la plus finement réalisée, à savoir le prince des mers.

 

Billet « Eaux Enchantés » #001

 

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Playmobil N°4817 : Prince des mers (2010-2012)

 

Pour une somme relativement modique (on peut encore le trouver dans de nombreux magasins) ce set fera la joie de tous ! Il faut dire que l'esthétique du prince est splendide.

Le bleu rappelant les chaudes mers des Caraïbes s'accorde à la perfection avec son armure dorée (faite de plaques d'écailles d'un animal marin probablement légendaire) et ivoire. Un homard noir semble être le blason de cet héros aquatique. La cape filaire rouge que l'on retrouve dans presque toutes les sirènes sorties fait ressortir l'accoutrement du jeune prince.

N'oublions pas de faire un rapide tour sur l'inventaire : un trident en or, une épée translucide bleue (lame d'eau ou lame faite en minéral marin unique ?) ainsi qu'un cor lui aussi en or. Un cor qui donne une certaine allure au personnage et laisse imaginer qu'il a des fonctions de héraut ou de fédérateur du royaume marin.

On retrouve aussi dans cette boite du corail, un poisson multicolore ainsi qu'une étoile de mer et un homard rouge. Sans oublier le fameux hippocampe, fait d'une couleur turquoise cette fois.

Pour conclure sur ce set, je n'ai, hélas, pas grand chose à dire. Les images parlent d'elles-mêmes et bien que ce soit ma figurine préférée (de la série) il n'y a pas d'anecdote particulière concernant ce set. A part peut être une comparaison avec un lot « magique » plus ancien.

Les plus minutieux d'entre-vous l'ont peut être remarqué mais ce prince ressemble étrangement à un autre prince, un prince humain cette fois. Je parle bien évidemment du prince protecteur de la Licorne et de la fontaine enchantée, celui présent dans le set N°3896 ( Playmobil N°3896 : Fée / Fontaine Enchantée ). Je vous renvoie donc à mon précédent article pour comparer de vous-même !

 

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 21:31

Billet « Chevaliers » #001

 

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N°3891 : Chevalier / Roulotte / Campement (1997-2001)

 

Laissons la contrebande un moment, posons les mousquets avant d'entrer plus en détails sur les mers de l'Ouest et partons sur les routes médiévales d'Europe.

Composé d'un guerrier errant et de sa dame, d'un petit convoi tiré par un bœuf, d'un chien ainsi que d'une chèvre et de multiples accessoires aux couleurs du blason du sieur (je parle bien évidemment du pichet d'alcool ; sans parler de plusieurs coupes, des tabourets, des tonneaux pleins ainsi que des bandages au cas où le trajet se passerait mal), ce set est un incontournable de la gamme sortie fin des années 90 et est presque sorti que trop tard. En effet les différents sets sur le thème des tournois sont en fin de vie (le set N°3654 arrêtera d'être fabriqué en 1999) et cette boite a tout pour faire partie de cette gamme. Premièrement le contenu de la boite et plus spécialement le matériel de combat de la figurine laisse à penser que cette personne a dû financer son matériel par elle-même (le blason représente des coquelicots et des bœufs sans parler du fanion représentant un pichet ; la boite ne contient aucun écuyer ni même une monture correcte), du coup on s'en doute que le financement de ce matériel n'est pas pour la guerre mais plus pour une joute dont il pourrait prouver sa valeur dans un combat sans mort.

La deuxième chose qui laisse à penser que cette boite mérite de faire partie de la gamme « tournoi » est tout simplement que le « chevalier » vient probablement de loin puisqu'il voyage dans une roulotte avec sa femme (ressemblant à une aubergiste) et probablement tout ce qu'il lui reste (un peu de vivres, son chien gris, et quelques étoffes). Et lorsqu'un chevalier part en guerre, il évite de s'encombrer de sa dame. Et le fait qu'on puisse mettre des bandages au guerrier suggère que les joutes n'ont pas du jouer en sa faveur...

Outre ces spéculations, pour ma part, je trouve que ce set est très original et se démarque vite des autres boites. Déjà il y a une petite « roulotte », chose qui manquait cruellement au set N°3632 (vous savez, le set sur les tsiganes que j'ai en plusieurs exemplaires tellement j'en suis fan), tiré par un bœuf (que de répétitions...) ce qui donne une allure rustique et sympathique au set. Et puis le personnage féminin apporte une certaine légèreté au tout, avec ses couleurs claires et son allure de bonne femme qui doit tout gérer pendant que son mari vide les fûts ou fasse tournoyer son fléau d'armes au dessus des têtes.

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 20:35

Billet « Bandits » #004

 

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N°3035 : Bandit / Caisse d'armes

 

Dans la lignée des bandits sortis dans les années 90, j'ai pensé que faire le point sur ce contrebandier mexicain serait une bonne chose.

Le set est composé d'un mexicain avec gourde, d'un cactus (voyez que le mien n'est pas l'original), d'une caisse d'armes pleine (quatre fusils et cinq pistolets) et d'un crotale à l'attaque.

Côté esthétique, le set est plutôt remarquable puisque les couleurs s'accordent de façon à faire ressortir le bandit (la même caisse couleur bois et le Mexicain n'est pas aussi chatoyant). Ce bandit dont les détails sont assez scrupuleux : l'accoutrement fait de suite penser aux westerns, les couleurs sont assez respectueuses de la vérité historique (mis à part le sombrero) et donnent une impression de criminel assez miteux. Je mets un point d'honneur au revers de sa veste qui n'est pas juste de la simple peinture mais un relief rendant encore plus gras au personnage.

L'autre intérêt de la boite est la quantité d'armes présente ; le set ne coûtant pas cher à l'époque, il était très facile de recréer une armure à moindre coût (pas besoin de s'acheter le convoi sudiste en somme). Allié avec le set N°3816, l'ambiance de contrebande à la frontière Latino-américaine ressort comme jamais. Un très beau set dont la réédition serait une bonne idée.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 21:31

Article « Heroica » #001

 

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Heroica : Fortaan (Juin 2011 – ????)

 

2011, Lego décide de conquérir un nouveau marché qu'est celui du jeu de société. Basé sur les briques, ces jeux visent un public familial trempé ou non dans la marque Hollandaise et à la recherche de « nouvelles sensations ». Si certains comme le Minotaurus semblent clairement aller dans le jeu de société, d'autres [boites] sont plus obscures et l'on se demande s'il ne s'agit pas d'une démarche commerciale (à vrai dire, tout est une démarche commerciale) visant à acquérir de futurs addicts à cette marque. Heroica en fait partie.

Avant-hier alors que je parlais jeux de rôles avec un ami, j'ai été pris d'assaut par des clichés de la nouvelle vague de figurines Lego (la collection 9) et dont certaines était clairement fantastiques (sirène, cyclope et d'autres plus communes mais néanmoins intéressantes tel que la vierge archère). Ni une ni deux, je montre le cliché du cyclope à cet ami en lançant cette petite phrase innocente « j'm'en prendrais bien plusieurs histoire de gonfler mon Heroquest ». Et là, cet ami me dit qu'un jeu de plateau à base de Lego serait vraiment sympa. Et puis Heroica s'immisce dans notre conversation..

Qu'est-ce que Heroica ? Simple jeu de société ou pas ? Si à la base, le jeu se veut clairement familial il n'empêche qu'il ressemble furieusement à un dungeon crawler au design plutôt badass. J'avouerai que j'ai longuement hésité à classer cet article dans la catégorie « Échappées Belles » ; voici l'histoire de cet article...

 

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Heroica sort en juin 2011 avec la première boite nommée Heroica : Fortaan. Elle connaitra, jusqu'à aujourd'hui, quatre « extensions ».

La première chose à dire c'est que contrairement aux jeux pour « grands » (j'argumenterai cette tournure de phrase au fur et à mesure ; vous verrez pourquoi) il est inutile de claquer 70€ pour y jouer. Le gros set coûte une trentaine d'euros et les petits varient entre 12 et 20. Des petits sets aux allures d'extensions mais, et c'est là le génie de ce jeu, indépendantes les unes des autres (vous pouvez jouer à une petite boite sans devoir vous référer à la grosse).Et je dois vous avouer que si Heroica ne détenait pas cette particularité, je n'écrirais probablement pas ces lignes à l'heure qu'il est.

 

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Côté contenu, nous nous retrouvons avec 304 pièces, l'introduction de 15 minifigures ainsi qu'un dé à monter mou. Oui mou. Du genre caoutchouteux qui retient la poussière mais qui évite que le dé ne vole en mille morceaux. Notons que ce dé est fourni avec un mini pied de biche pour enlever et placer à volonté les différentes faces. Pratique quand on sait que les plus fines pièces sont sadiques.

Pour en revenir aux minifigures, les motifs sont simplistes mais cools pour une taille pareille. Je regrette seulement que le barbare n'ait pas des cheveux comme présenté sur son artwork (ou sur la boite) qu'il l'aurait rendu encore plus badass qu'il n'est (en plus il ressemble à s'y méprendre au barbare d'Heroquest).

On notera que les figurines du roi gobelin et du chevalier sont exclusives à ce set.

 

Côté jeu, une partie se divise en plusieurs sous-quêtes. Pour ce set, la quête est simple : vaincre le roi gobelin qui vient de prendre le trône du château du roi.

Et pour cela, deux épreuves préliminaires nous y préparerons : la première est de se rendre dans la bibliothèque du château afin de trouver l'emplacement d'une relique ainsi de la salle du trône.

La deuxième est de récupérer cette relique ; une relique qui est un petit casque (exclusif à cette boite) et qui ajoute deux points de vie. Il faut savoir que chacune des boites de la gamme contient une relique et que celle ci possède des capacités différentes.

Côté combat, c'est tout aussi simple. Trois des quatre faces du dé contiennent deux éléments : le nombre de points de déplacement ainsi que les résultats des combats.

La quatrième face est un bouclier qui permet de déclencher une attaque spéciale (par exemple : se soigner, tuer un ennemi à plusieurs cases de distance ou effectuer une attaque tornade) mais aussi qui permet de se déplacer à quatre cases (le maximum).

On avance, on frappe, on avance, on frappe. Ce n'est guère plus difficile que ça. Tout en sachant que dès qu'on est sur une case adjacente à un monstre on est obligé de le combattre. Niveau déplacement, si l'on atteint une case occupée par un autre héros, on avance jusqu'à la première case libre devant lui. Pratique dans certains cas, accélérant le processus de jeu dans tous.

Dans les règles de base, la mort n'est pas définitive, lorsque que nos points de vie tombent à zéro on devient inconscient. Et durant ces tours [d'inconscience], on joue le dé pour savoir combien de points de vie on regagne.

Car oui la perte de conscience peut arriver vite ; les dés de combat sont simplistes : un dé crane et l'opposant prend l'avantage et vous inflige un coup, une épée et un crane signifie que l'opposant et vous-même subissez un dégât chacun (le monstre meurt pour le coup quel que soit son rang) , une épée seule et vous infligez des dégâts à l'adversaire sans subir de coup perfide. La face bouclier vous permet d'utiliser une attaque de mêlée spéciale et d'emporter de toute façon sur l'opposant.

 

Toujours dans cet optique plateau/rôle, Heroica nous propose une « feuille de personnage » particulière. Disposé en un « escalier » de trois marches en briques, elle nous renseigne sur quatre informations : le nombre de points de vie restants (quatre de base), l'or, les potions et l'équipement en possession ainsi que le nombre de monstres battus (monstres que le joueur retire du jeu et pose sur son petit escalier). A savoir qu'un héros ne peut avoir qu'une clé en sa possession, idée con je vous l'accorde (ou pas. Tout dépend si vous ajouter une règle permettant de bloquer ses alliés pour la conquête de ces dernières...).

L'or s'acquiert au fil de la découverte du donjon ou par l'ouverture de coffres (un jet de dé est requis et sur les quatre possibilités vous pouvez remporter jusqu'à deux coupes d'or) et permet l'achat des armes au prix de trois coupes. On peut revendre ces armes pour deux coupes ceci dit. L'intérêt des armes est d'apporter une nouvelle capacité spéciale au personnage.

 

Je vous ai parlé de clé mais je n'ai pas encore eut le temps de vous expliquer l'utilité de ces dernières. Comme dans bon nombre de dungeon crawler, il existe de nombreuses portes, toutes verrouillées dans Heroica. Chaque porte s'ouvrant via des clés disponibles un peu partout dans le donjon. Une fois utilisée, une clé ne peut plus être utilisée. On peut néanmoins passer une porte si le héros se trouve sur une case adjacente à une porte verrouillée et effectue un jet de dé critique (le bouclier), auquel cas le joueur en question peut passer de l'autre côté de la porte tout en la laissant verrouillée. Ça paraît un peu crétin mais si on suit les règles du jeu, on peut vite se marrer avec cette règle. En particulier si cela inclus de bloquer le passage à une salle fermée à d'autres joueurs possédant une clé et voulant entrer dans cette salle qui contient évidemment la relique tant convoitée.

 

En général, une fin de partie intervient quand un joueur atteint la case objectif sur le plan de mission (plan inclus dans le set et que tout joueur peut consulter) ou quand le monstre se trouvant dessus meurt. Autant vous dire que ça vite et que le plan de jeu perd de l'intérêt dans la mesure où les monstres n'apparaissent pas au fur et à mesure de la quête mais sont tous positionnés dès le départ.

A part ce bémol, ce plan est utile pour ceux à l'imagination qui fait ses premiers pas ou pour les flemmards qui n'ont pas d'idées de jeu. Pourquoi ? Parce que Heroica est un jeu totalement modulable (fait en Lego quoi !) et, si c'est ce concept de modularité et de création de donjon est chose commune chez les rôlistes (je fais une globalité entre rôlistes purs et ceux qui apprécient jouer à des jeux de plateaux), Lego le propose à sa sauce aux jeunes joueurs (8+ en théorie ; selon moi, à partir de 5-6 ans on est capable d'y jouer sans problèmes). Pour faire simple, le terrain de jeu soumis dans le plan de jeu (différentes combinaisons plutôt) n'est qu'un exemple dans une infinité. Libre à chacun de créer son propre donjon.

 

Avant de conclure, un petit tour sur les différents modes de jeu que le livre de règles nous propose ne va pas faire de mal à cette glorieuse assemblée : l'Épopée Heroica et la Bataille Heroica.

Le premier est celui expliqué tout au long de cet article : vous devez remplir un objectif via des sous-quêtes. Le grand gagnant est celui qui aura tué le plus de monstres, en cas d'égalité, le plus riche l'emporte.

Le deuxième, bien que très simple et basique à pas mal de jeux pour « grands », est la même chose que le premier mode de jeu à la différence qu'un des joueurs contrôle les monstres. On applique les mêmes règles à ce joueur qu'aux autres (excepté que ses légions ne peuvent gagner or et équipements).

 

Alors que penser de tout ça ? Du bon, du mal, je suis mitigé.

D'une part côté design, création, tout le côté esthétique en fait est vraiment sympa. Le concept de faire un jeu de plateau avec des Lego, bien que pas novateur (je parie que certaines aficionados de la marque y ont déjà pensé), est une bonne idée et qu'elle tombait à pic pour ces générations férues de fantasy (pas toutes hein). Le tout étant totalement modulable, créer un vrai donjon (car oui dans les boites il n'y a que le minimum syndical) ne devrait pas poser trop de problèmes et accroitre l'intérêt au jeu.

Malgré tout cela, malgré la création d'un monde épique (commun mais épique), malgré l'intention louable de former une nouvelle génération adepte d'épées, de dragons et de quêtes épiques, malgré les clins d'œils évident aux piliers du genre (Heroquest we salute you), ce dungeon crawler est vraiment simple. Trop simple.

Les règles constituent cinq phrases, lignes misent bout à bout des autres ; les capacités des héros, des monstres ainsi que de tout l'équipement sont presque inexistantes (tiens la face bouclier je peux enfin tirer à l'arc ; tiens je te tape mais comme j'ai le crâne/épée et bien je recule d'une case et je me prends un dégât alors que tu meurs). Que dire de la constitution de ce petit monde ? Aucune possibilité de parer les coups, une potion planquée au milieu de nul part et dont l'effet est presque inutile, des reliques inutiles et pourtant vantées comme des Excalibur-like. Sans parler des points de vie des monstres, un unique pour chaque monstre et qu'importe qu'il soit qu'un simple crétin que le maychan pas beau qui vient de voler le trône du roy. Des combats obligatoires lorsque tu viens sur une case adjacente à ton ennemi (pas très grave de toute façon, le monstre n'a qu'un seul point de vie). Et que dire des armes ? En dehors de leurs capacités spéciales mineures (pour sûr ça casse pas trois pattes à un canard), elles sont elles aussi inutiles.

Et si les points négatifs que je mets en valeur sont fondés, il n'empêche que Lego savent très bien ce qu'ils font. Car oui, explicitement, dans le manuel de jeu, ils incitent le possesseur à changer les règles. A créer les siennes, à améliorer le système de jeu de façon à en faire un unique. Après tout le succès de Lego s'est formé comme ça, on te donne des briques, des schémas exemples mais pour le reste débrouille-toi et fais fonctionner ta caboche !

Pour le prix, il est peut être abusé de dire aux clients de créer eux-mêmes le jeu. Mais relativisons, après tout le jeu se veut familial et vise les enfants. Des enfants qui n'ont probablement pas des parents fervents joueurs de Dungeonquest, d'Heroquest,de Descentou encore de Dungeon & Dragons.

Et puis Heroica reste un très bon jeu pour les voyages ou pour passer le temps dans une salle d'attente chez le médecin. Le contenu rentre très bien dans la boite et une partie dure entre 10 et 20 minutes (pour ce set). Un jeu qui conviendra très bien à un public jeune (à partir de 8 ans, je considère que le gamin peut apprendre à jouer à des jeux plus compliqués. Ou bien qu'il doit savoir améliorer le système) et apportera quand même du bonheur aux autres.

Au final, Heroica est une transition intéressante entre le jouet et le wargame plus complexe. (Une transition n'est valable que si vous passez définitivement d'un monde à l'autre, ce qui n'est évidemment pas mon cas ! NEVERLAND FOREVER!).

 

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 18:12

Billet « Empire Britannique » #001

 

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N°5141 : Soldat britannique avec canon (2012)

 

J'avais prédit l'Empire Espagnol et puis je me suis dit que passer à côté de l'Empire Anglais qui est sorti cette année (ou plutôt ressorti. J'expliciterai cela plus tard) serait presque criminel. D'autant que je ne possède qu'une boite de la nouvelle collection. Une petite, auquel une petite revue ne ferait pas de mal.

 

Nous voici donc avec un soldat britannique (ou devrais-je dire un foot guard) et un canon. Nous noterons déjà que, comme la gamme de pirates de l'année 2012, le packaging est légèrement modifié dans le design. En effet le traditionnel bleu de la boite est quelque peu effacé au profit d'un panorama pleine vue sur l'océan.

Concernant le contenu, le tour est vite fait. Le design du canon est bien fait, avec de jolies couleurs, le seul reproche qu'on peut lui faire c'est au niveau des munitions. Des flèches à embout caoutchouté ont remplacés depuis quelques années les petits boulets qui se perdaient. Un mal pour un bien ? Et bien, selon moi, c'est l'exact opposé qui se produit. Le ressort qui déclenche le tir est beaucoup plus puissant que les anciens canons. Sans parler du fait que les munitions se placent très mal dans les dioramas (le plastique rouge/orange du boulet fait environ 4 centimètres et est tout simplement ignoble ; une couleur qui peut laisser à penser au feu du canon).

Le soldat quant à lui est de toute beauté et ressemble de prêt aux Britanniques engagés dans les colonies Américaines (Foot Guard dans ce cas ; bien que le tricorne ne soit pas au plus adapté pour ce soldat).

Le set coûtant un peu moins d'une dizaine d'euros pour un contenu assez faible (un soldat, un canon, deux munitions, un baril bleu, un sceau ainsi qu'un mousquet), si vous comptez constituer un petit bataillon, privilégier le catalogue complémentaire qui vous proposera trois de ce soldat pour un peu plus de 8 euros.

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 21:25

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Bonsoir à toutes et à tous !


Voilà trois jours que Décembre est entamé et cinq depuis mon dernier article. Et depuis, du vide.

Du vide pour combien de temps ? Jusqu'à demain pour tout dire. Je sais que teaser c'est mal (d'autant que la dernière fois que je me suis essayé à cet exercice j'ai échoué lamentablement) et pourtant je récidive une nouvelle fois. Car oui je n'ai pas peur ! Même en ces temps sombres...

Car oui, dès demain, le contenu reviendra sur Erste. Du Hobbit, du Lego et un peu de Playmo' au programme pour demain. Et puis le lancement du calendrier de l'avent aussi. Un calendrier un peu retard faute de matériel suffisant. Enfin bref.

Bonne soirée à tous !



Ersaishania.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 20:49

Initialement prévu pour le 24 Novembre, cet article a subit quelques remaniements de dernière minute et ne sort donc qu'aujourd'hui. A préciser qu'entre temps j'ai commencé le nouvel opus d'Assassin's Creed ; un nouvel opus plus poussé que les précédents selon moi à tel point que je ne compte plus les heures passées dans ce jeu.

 

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Billet « Magic » #014

 

N°3841 : Cour royale / Temple (1995-2000)

 

Le chemin touche enfin à sa fin... Après un périple à travers monts, rivières et vertes forêts. Après la rencontre de fées, de trolls et d'autres génies nous arrivons enfin au set tant convoité.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, un petit tour sur le nom de la boite ne nous fera pas de mal. Si le set est nommé « Dragon's Temple » à l'international, la version francophone se voit nommer d'une façon toute autre. En effet l'accent est mis sur la « cour royale » et au vu du contenu on se demande pourquoi un tel choix. Si ce n'est la présence d'un couple princier, rien d'autre du set ne laisse transparaitre un quelconque élément de royauté. Détails et couleurs vont plus dans le sens du dragon vert. Un détail qui peut paraitre léger (surtout quant on sait que les francophones ont plus tendance à l'appeler « temple du dragon » que « cour royale ») mais qui a son importance. Enfin. Selon moi.

Passons au contenu à présent ;

 

Composé d'un temple, d'une prison de cristal, de plusieurs personnages (une prêtresse, un couple princier, trois soldats du dragon) ainsi que de nombreux accessoires (trônes, vasque de feu avec un œil à la « Sauron », trésor bien fourni et bien entendue une épée magique qui dans le cas présent doit être une tueuse de dragons) et quelques animaux (chouette, serpents, panthère) le set se révèle très complet une fois assemblé. Complet ET pharaonique tant que la superficie qu'il occupe est plutôt spectaculaire (environ 60/70 centimètres sur la longueur et entre 30 et 40 centimètres sur la largeur).

Afin de fluidifier ma revue je diviserai le temple en trois parties (faciles à identifier si vous vous servez de ce cliché : link) : la cavité centrale, l'aile gauche et l'aile droite correspondant à la prison de cristal et le pont suspendu.

 

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Cavité centrale : Il faut savoir qu'elle peut s'interpréter de deux façons différentes ; si on la voit de devant ou de derrière. Et si de front le temple apparaît clairement, de derrière, c'est une vue sur grotte que nous avons. Cavité, grotte, les mots sont synonymes me direz-vous mais dans le cas présent il suffit de faire abstraction du trône (à l'apparence d'un soleil) pour y voir une entrée de grotte dans une montagne. D'ailleurs le design de la chose permet de rajouter différents blocs de pierre pour accroitre cette idée (malheureusement la marque allemande n'aura vendu que des pièces grises ou brunes mais jamais noires). Sans les deux ailes, de dos, l'apparence du temple est massive, compacte et plutôt impressionnante si on se met dans la peau d'une figurine.

Et avant de parler du reste de cette pièce j'aimerai parler du trône en forme de soleil, le centre du centre. Il faut savoir que, via un petit système de languette de plastique, le trône tourne sur lui même (vous savez comme dans les films où le méchant attend dans un coin sombre sur son siège tournant et se retourne d'un coup) et bloque l'accès au temple par l'arrière. Fabriqué avec du plastique translucide, le trône capte les lumières présentes et donne un certain rayonnement au final.

Toujours dans les petits systèmes que nous réserve ce temple, il faut savoir qu'à côté de l'aile gauche se trouve un emplacement soit disant secret (une dalle de pierre protège cette cavité) pouvant accueillir un coffre (ou tout autre objet de taille semblable). Enfin, notons qu'une autre cavité se trouve sur le dessus du temple, juste en dessous du cristal jaune, pouvant accueillir des serpents (et pas plus, la cavité est très limitée et le système de trappe mal pensé puisque elles se tournent vers le haut. Si l'idée était de faire un piège pour protéger l'épée alors c'est raté. Le piège est facile à éviter) et dont l'actionnement se fait via les ailes des dragons du fronton.

Il est aussi bon à noter que la flasque de feu en face du trône principal est elle aussi posée dans une cavité. Ce qui la bloque et évite qu'elle ne glisse sans cesse durant le jeu.

Dans l'ensemble, sans les accessoires (trônes supplémentaires), cette grosse partie est bien travaillée ; l'escalier central renforce la grandeur du temple, l'idée de faire de la queue des statues en forme de dragon des torches est simple mais efficace et les piliers dorés donne à ce temple « naturel » une certaine esthétique illustrant le désir des figurines de vouloir dompter la force brute du dragon.

 

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Aile gauche : S'apposant via le système d'encastrement « rockies » il s'agit de rochers banals avec une fougère dorée apposée dessus. De rochers banals, oui et non pour tout dire. Car l'intérêt principal de cette extension est de permettre l'accès au dessus du temple. Et pour le coup, l'assemblage de ces rochers laisse apparaître une sorte d'escalier de pierre (ou de voute). Pour conclure sur cette aile, une statue de dragon vient à s'ajouter à tout cela, contribuant à la beauté du set.

 

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Aile droite : Passons à la deuxième partie la plus grosse puisque composée d'un pont suspendu reliant un rocher en forme d'escalier à une prison de cristal surélevée (en réalité, elle est montée sur une « plaque » elle-même montée sur deux piliers indépendants et un accolé au temple). Le tout mis en scène avec de la végétation dense (presque l'intégralité des fougères du set se retrouve dans cette partie). L'attrait principal de cette partie vient principalement de la magnifique prison, qui comme les autres pièces de cristal, ajoute une touche de couleur au set (la palette principale rappelant un endroit plutôt désertique, les éléments comme cette prison font contraste et apportent une certaine luminosité au set).

Une prison dont le sol est fait d'un autocollant holographique (le même type que celui dans le coffre ; illustration disponible sur la boite) et dont, n'oublions pas de le mentionner, le relief n'est pas sans rappeler la forteresse de glace de Superman.

Petit bémol, mettre un personnage debout dans cette geôle demande une certaine dextérité. Rien de bien grave au final.

 

L'assemblage de ces trois parties donne une pièce de toute beauté aux nombreux contrastes ; les couleurs principales (noir, orange et vert) qui laissent à penser que le temple se trouve dans une terre abrupte, hostile voir volcanique (arbres morts et végétation sulfurisée) sont contrebalancées par la prison d'un superbe bleu ainsi que par le jaune fluo des différents cristaux (trônes et cristal enveloppant l'épée magique).

Assemblés, les trois parties se complètent à merveille et renforcent l'idée d'un temple immense perdu aux confins des terres de feu. Un temple bâtit sur des fondations naturels mais dont l'homme ne cessera de vouloir dompter.

 

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Passons aux personnages ; si le design du temple est purement et simplement magnifique, l'esthétique des figurines n'est pas en manque. A commencer par les soldats de base. Si les pièces d'armures tel que les casques et les boucliers sont des reprises de la gamme « chevaliers », les épaulières et armures de bras ont été créées spécialement pour ces guerriers (armures qui rappellent ce qu'on peut voir dans Saint Seiya). Le tout peint avec trois teintes (onyx, rouge sang et vert) et représentant les écailles des dragons (il s'agit de motifs sur les figurines, on peut néanmoins imaginer facilement qu'il s'agit de véritables écailles pour le plastron).

Dans la même veine, l'officier du Dragon est magnifique (et ressemble aux feuilles pendant l'Automne). Mention spéciale au casque retravaillé pour l'occasion et dont le cimier représente un dragon d'or couché sur l'heaume. Mis à part ce détail (et la coupe de cheveux ; les soldats de base ont des cheveux courts et une moustache contre une chevelure longue et une barbe de quelques jours pour l'officier) le vert est devenu or comme les armures de bras.

Dans la continuité de l'or et du soldat, passons au prince ; muni d'une épée et d'un bouclier dorés, d'une couronne exotique (elle fait penser à certaines coiffes Précolombiennes) et d'une cape mi longue, ce prince a tout du parfait Charmant. Les motifs de sa tunique lui sont propres et en font une figurine presque unique et forte sympathique. Les couleurs (bleu, mauve et la dominante dorée) sont bien réparties et contrastent avec la noirceur globale du set. A noter aussi que la cape possède des motifs exclusifs bleus.

Un conte de fée ne se faisant pas sans princesse, passons à cette dernière ; rien de bien fantastique quant à celle incluse dans le set. Longue robe rose aux motifs argentés (allant de pair avec son diadème), aux revers et aux souliers immaculés, cette dame aurait beaucoup à envier aux princesses actuelles ainsi qu'aux autres femmes de la collection. Personnellement je trouve qu'elle reste très banale même si, il est vrai, que la touche rose qu'elle apporte apporte lui aussi de la couleur vive au set. Au final on s'en fiche un peu, il nous faut bien une potiche pour conclure le sacrifice au dragon. Dernière petite chose, cette figurine apportera à d'autres personnages féminins une nouvelle coupe de cheveux.

Passons à présent avec la plus belle figurine du set selon mon humble avis (libre à vous de préférer les soldats ou la potiche) : la Grande Prêtresse.

Prêtresse pourquoi ? Et bien déjà puisqu'il s'agit d'un temple en activité il faut bien quelqu'un pour l'entretenir. A cela s'ajoute sa coiffe dorée au long voile vert. Une coiffe que l'on retrouvera dans d'autre sets où le spiritualisme « païen » est là (je pense aux indigènes de la collection « Jungle ») et qui me rappelle certaines coiffes de l'Antiquité. On peut d'ailleurs alterner entre cette coiffe et le masque païen trônant sur un calice rouge fluo.

Pour en revenir à la figurine, elle possède une longue robe noire avec quelques couleurs rappelant sa garde (or et vert), des souliers verts, des boucles d'or et une coupe à la Mireille Mathieu comme aime le souligner un ami. N'oublions l'imposant collier d'or autour de son cou allant jusqu'à couvrir ses épaules. La fusion de tout cela vous donne cette magnifique figurine, plutôt rare à trouver mais absolument fascinante.

 

Je crois qu'il est temps de conclure sur ce set à présent. Oui déjà. Malgré une vie assez éphémère (cinq ans c'est vite passé), ce temple aura connu une réédition en 2008 dans le catalogue complémentaire. Une réédition non complète puisque seuls la cavité centrale, le piège de cristal et les soldats auront eut cette chance (N°7774, N°7253, N°7670 et 7669 respectivement) pour le marché français.

Car concernant le marché américain ce fut tout autre. En effet sur ce marché, les légions du dragon vert se seront découlées sous différents sets exclusifs de 2002 à 2008 via une gamme « chevaliers ». Une gamme assez rare dont il faut que je me procure les sets...

Il arrive que certaines grosses boites Playmobil ne soient pas les plus réussies d'une collection, ce Temple n'en fait pas parti. Imposant, démesuré, terrifiant, fascinant, nombreux sont les qualificatifs qu'on peut lui accorder mais, de mémoire de collectionneur, je n'ai jamais entendu personne blâmer ce set. Alors si vous avez une chance de tomber sur un set en bon état et complet en vente n'hésitez pas !

Ce n'est certainement pas moi qui va vous le reprocher. Surtout quant on sait que dès que je trouve des soldats du dragon vert à faible coût je n'hésite pas. Des quatre de base, me voilà à une vingtaine de figurines. Une petite légion en somme.

 

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 21:50

 

 

 

Vitrine de Noël -- Rennes ; 21/11/2012 --

 

Si l'Automne est ma saison préférée, il est un temps que j'apprécie particulièrement à l'approche des fêtes de fin d'année. Celle de la fin novembre où petites commerçants, enseignes moyennes et grandes surfaces se livrent une bataille acharnée pour conquérir le porte-monnaie des familles. L'annuelle grande bataille pour qui fera le plus de bénéfices en vue de préparer Noël.

Les magasins se parent de guirlandes multicolores et parfois lumineuses, les décorations sont en place, le village du Père Noël est en construction et les rayons sont plein de jeux et de jouets.

Mieux encore, dans les magasins de jouets c'est toute une organisation basée sur l'exemple d'une fourmilière qui arrive. Il faut bien avouer que le reste de l'année c'est relativement calme dans ces enseignes, un calme où l'on peut prendre le temps de regarder un rayon sereinement sans se faire bousculer à cause d'allées trop étroites.

Mais à cette époque c'est différent ; les vendeurs travaillent à un rythme acharné, les employés fourmillent de partout alternant emballage des présents et recherche du énième jouet phare en rupture de stock. Et c'est non sans une certaine joie que je vois tout ce petit monde s'affairer pour le plus grand bonheur des enfants.

Cette période là est aussi la période où les magasins usent d'ingéniosité, de talent et plus ou moins de créativité pour rendre leurs vitrines sur rue attrayantes, tape-à-l'oeil, pour attirer le client chez soit plutôt que chez le concurrent. Et les magasins de jouets n'échappent pas à cette règle.

 

Hier, le temps était plutôt venteux sur la capitale Bretonne mais rien de bien froid. Il est environ 15 heures de l'après-midi, ça fait une heure que j'arpente les rues avec un ami (coucou Korndor !) et je décide de terminer notre escapade dans un des Jouéclubs du quartier histoire de me prendre une petite boite. Un peu bougon de devoir marcher encore un peu, il me demande pourquoi je ne vais à celui juste en dessous de son appart', ce à quoi je réponds que j'ai mes habitudes et qu'en tant que collectionneur les habitudes c'est sacré.

Quelques mètres plus loin, je vois l'enseigne et juste en dessous un attroupement de jeunes et de moins jeunes devant la vitrine du magasin. Par habitude, je sais que la vitrine en question montre les dernières nouveautés, j'étais loin d'imaginer que pour ce Noël le magasin avait vu les choses en grand.

Car en effet devant nos yeux ébahis se trouve un immense diorama Lego ayant pour thème Star Wars. Et quel diorama... Un immense champ de bataille reprenant la fameuse bataille de Naboo dans le premier opus de la seconde trilogie et la mélangeant avec divers bataillons de clones et d'Ewoks. Une bataille Empire-Fédération/Rebelles pour le dire vulgairement.

Ce à quoi s'ajoute une mise en revue des différentes figures et vaisseaux Star Wars à travers l'histoire de l'alliance Lego/Star Wars. Certes il n'y a pas toutes les figurines et navires mais le résultat est titanesque (ne serait que par la mise en scène et la construction des différents sets ; d'ailleurs mes clichés ne représentent qu'environ 80% de la vitrine) et époustouflant.

Alors si vous avez du temps libre ou que vous faites un petit tour dans Rennes à cette période, un conseil, passez par la rue d'Isly =D

 

Au lieu de poster toutes les clichés pris (désolé pour la qualité, un smartphone ne vaudra jamais la qualité d'un appareil), voici un lien vers l'album les contenant.

 

Album : link

 

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 15:29

 

22 Novembre 2012 :

 

Alors que le Soleil chauffe timidement la pièce où je vous écris, je reprends mes esprits après une soirée placée sous le signe du rôle ma foi forte sympathique. Et quoi de mieux pour faire cela que de contempler l'édition Freedom d'Assassin's Creed III qui vient juste d'arriver (PC gamer oblige) ?

Cette fin d'année 2012 est décidément merveilleuse, je vois mal comment elle pourrait s'améliorer (Qui est le coquin qui a parlé de l'adaptation cinématographique du Hobbit ? Vous savez me faire plaisir décidément !).

Si vous lisez régulièrement ce blog alors vous n'êtes pas sans savoir que j'aime les jouets. Et qui dit fin de l'année, dit Noël à l'approche. Alors que vous réserve ERSTE pour cette dernière année avant le recommencement ? Quels sont ces petites surprises annoncées dans le flash-info précédent ?

 

Avant d'entrer dans le vif des sujets, je posterai d'ici la fin de soirée -dans une nouvelle rubrique- quelques clichés réalisés durant l'un de mes séjours dans la capitale Bretonne. Car si la fin de l'année rime souvent avec Noël, pour moi elle rime aussi avec les magnifiques dioramas que proposent les différentes boutiques de jouets afin d'attirer le client à acheter bon nombre de jouets.

Et bien souvent avec moi, lorsque j'arpente rues marchandes et enseignes diverses, mon regard est happé pendant de longues minutes sur ces vitrines aux couleurs de la fête du Santa.

 

Toujours dans l'esprit de Noël, je me suis dit qu'organiser un petit calendrier de Noël sur ERSTE serait une bonne idée. Un calendrier fait avec les moyens du bord et, bien évidemment, dans le style de ce blog. Vous en saurez plus le 1er décembre et j'espère avoir nombre de retours quand à cette initiative. (Ou même vos idées ; ERSTE est fait non seulement pour mon plaisir mais aussi pour offrir du bonheur aux gens =D).

 

Pour finir sur ces nouveautés, je vais essayer de m'entretenir avec le co-fondateur d'ERSTE (et ami, j'ai nommé Tegle) pour d'actualiser l'aspect graphique ainsi que quelques détails (notamment la description) pour mieux coller à la version d'ERSTE que vous suivez. Une petite mise à jour qui ne devrait s'attarder que sur quelques lignes puisque l'aspect graphique du blog me correspond toujours.

 

Catégorie « The Small Worlds » : Via le billet sur le Temple du Dragon qui devrait arriver en fin de semaine j'aurai épuisé mon lot d'articles sur le thème « Magic ». Pour l'occasion, la fusion des articles devrait apparaître courant décembre (avec du contenu exclusif et une petite mise en ambiance RP comme je sais le faire).

Une fois cela fait, je passerai en revue plusieurs autres thèmes. A commencer par le thème « Empire Espagnol » sorti en 2008.

Le thème « Jungle » de la fin des années 90 devrait, comme prévu, apparaître dans les colonnes de ce blog tout comme quelques articles sur les chevaliers du lion noir (collection commencée en 2011).

Et bien entendu le tout saupoudré de quelques articles hors-sujets pour agrémenter le tout.

 

Catégorie « Small Bricks » : Sauf occasion contraire, cette catégorie devrait rester vide pour le reste de l'année (sauf si Noël intervient ou si je craque dans un magasin). Du moins en ce qui concerne les articles de sets.

 

Catégorie « Échappées Belles » : J'ai bien peur de répéter les mêmes choses que pour « Small Bricks »... Pour éviter cela, je vais me motiver à peindre mes figurines d'SDE et verra qui vivra comme dit l'adage. Massacre ou pas ? Les paris sont ouverts.

En fin d'année, après Noël donc, ERSTE devrait publier un article ou deux sur le jeu Descent (ou Talisman ; ou les deux). Que des belles choses en perspective !

 

Pour conclure j'aimerai m'adresser à toi lecteur d'ERSTE ; depuis quelques semaines vous êtes de plus en plus nombreux à me lire, j'aimerai donc vous remercier de vos visites quotidiennes et de l'intérêt que vous me portez. ERSTE n'existerait peut être plus si vous n'étiez pas là pour lire mes articles et partager mes intérêts (même si vous êtes discrets et que poster des commentaires c'est pas votre truc). J'espère que cette aventure continuera pour des siècles et des siècles (un peu moins si mes os deviennent poussière), et je vous remercie encore pour votre attention.

 

Sur ce, bonne navigation et bonne lecture ! =D

 

Ersaishania.

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 11:38

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Bonjour à toutes et à tous !

 

Je profite d'un petit moment de temps libre pour vous annoncer la suite du programme qui se présentera dans la semaine sur ERSTE.

Tout d'abord une news verra le jour le jeudi 22 novembre ici même. Annonçant bon nombre de changements, d'articles et de surprises à l'approche de Noël.

Le thème « Magic » touchant à sa fin, la tant attendue critique du set N°3841 : Temple du Dragon sera postée entre le vendredi 23 et le samedi 24 novembre.

 

Bonne navigation et bonne lecture d'ici là ! =)

 

Ersaishania.

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